PLUTO, tome 1, par Naoki Urasawa, Takashi Nagasaki et Osamu Tezuka (Kana, coll. Big Kana, 2010)
Dans un monde futur où les robots sont de plus en plus intelligents et font partie intégrante de la société, Gesicht est un inspecteur de police qui fait partie d’Europol, la police de l’Europe. Il mène de front deux enquêtes : une sur la mort en Suisse du robot Mont-Blanc, unanimement apprécié, et l’autre sur la mort d’un humain, membre du groupe de défense des lois sur les robots. Les deux morts semblent semblables, on a à chaque fois retrouvé des cornes plantées dans leur crâne. Gesicht, qui est lui-même un robot ultra perfectionné, va découvrir que ce n’est que le début des meurtres des robots pacifistes les plus sophistiqués. Mais pourquoi cette disparition des robots ? Qui en veut aux machines ?
Voici le premier tome d’une série de 8 (qui s’est terminée le 1er juillet dernier, avec la sortie du dernier tome). Il s’agit d’une histoire dérivée d’un scénario du célèbre mangaka Tezuka, datant des années 1960. En fait, Urasawa se sert de Gesicht, un personnage secondaire du scénario d’Astro Boy, pour en faire le héros de cette histoire dérivée. Je ne connais pas l’histoire d’Astro Boy, mais j’ai trouvé ce premier tome particulièrement intéressant. Le début pose les bases de l’histoire, avec les meurtres et le contexte particulier (et futuriste) de l’histoire. Puis au fil des pages, on comprend que quelque chose d’énorme se prépare, sans pour autant en savoir plus. Le dessin d’Urasawa est toujours aussi agréable à suivre, et pour une fois, je n’ai pas retrouvé beaucoup de ressemblances avec ses séries précédentes (Monster ou 20th Century boys que je viens juste de terminer)… De plus, moi qui n’aime pas spécialement les histoires de science-fiction, j’ai bien accroché à cette histoire de robots, qui ont vraiment un côté humain surprenant. Bref, Pluto a tout d’une grande série, et je compte donc continuer bientôt !
A partir de 13 ans selon l@BD, site du CNDP.
On en parle sur les blogs de Blog-o-noisettes, de Yaneck, sur Bulles et Onomatopées et blog lecture jeune, et enfin chez Cronoslegend.
Voir aussi le site consacré à Urasawa, en français.