L’ETE DIABOLIK par Thierry Smolderen (scénario) et Alexandre Clérisse (dessin) (Dargaud, 2016)
Dans les années 1960, deux jeunes garçons s’affrontent lors d’un match de tennis à l’ambiance très tendue. C’est Antoine qui gagne, mais le père de l’autre sportif semble très remonté… Pour l’ado, les vacances continuent, mais plusieurs événements étranges vont arriver : entre une course-poursuite avec une mystérieuse voiture, une rencontre troublante avec une jeune fille américain, la disparition inquiétante de son père , la rencontre avec son adversaire qui s’avère cleptomane et une histoire d’agent secret pendant cette période de guerre froide… Autant dire que l’été pour Antoine ne va pas s’avérer de tout repos !
Whaouh ! Quelle histoire ! J’ai tenté cet album suite à des avis élogieux sur des blogs, et comme souvent toujours, je ne regrette pas de suivre la blogosphère. Pourtant, la couverture de l’album, très vintage, ne me tentait pas spécialement. Le dessin à l’intérieur de l’album est le même, dans un esprit très sixties, assez étonnant au départ, mais qui finalement permet de se fondre dans l’histoire. J’avais déjà lu une production d’Alexandre Clérisse (dans Trompe la mort), mais le trait n’était pas du tout le même. Le travail des couleurs est lui aussi particulier, très années 1960 également : les couleurs sont très belles, parfois vives, souvent très lumineuses. A noter enfin les cadrages originaux, voire même particuliers parfois, entre gros plans, plans américains… qui donnent un sacré dynamisme à ce récit.
L’histoire se lit véritablement très bien, l’ambiance est particulière, les communistes affrontant les capitalistes. Le polar se développe en parallèle de l’histoire d’amitié un peu étrange, puis de l’histoire d’amour. Espionnage, complot, mystère, sous-entendus… tous les bons ingrédients sont réunis dans cet album ! J’ai vraiment passé un bon moment de lecture. J’ai aussi aimé être menée en bateau : je ne connaissais pas diabolik, et ne comprenais pas pourquoi il y avait une page de titre d’un livre au début de l’histoire. Au final, tout s’explique, et c’est très bien comme cela. L’histoire est un peu tordue par moment, mais très sympa à suivre. Bref, L’été diabolik est un album que je n’aurais pas forcément lu au départ, mais que je pourrais bien acquérir dans le futur, car il ferait bien partie de ma bibliothèque idéale…
Non mentionné sur l@BD, mais je dirais à partir de 14-15 ans.
On en parle (beaucoup) sur les blogs : Mes échappées livresques, Livre libre, Les petites bulles de papier, Doucettement, Le blog de Yv, La ronde des post-itLa ronde des post-it, Sans connivence…
Premières planches à lire sur Izneo.
Cet album a reçu le prix polar au festival international de la BD d’Angoulême en 2017.
Toujours pas tentée, je crois que la couverture me rebute trop.
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C’est vrai qu’elle est particulière, mais elle est sacrément en adéquation avec l’histoire !
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J’ai cette BD sur ma PAL mais quelque chose me retient et m’empêche de m’y plonger…
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Il faut dépasser la première impression, car une fois que tu es dans l’histoire, tu n’auras plus envie d’en sortir je crois !
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Avis beaucoup plus mitigé de mon côté ! J’ai été assez séduite par le graphisme mais déçue par l’intrigue…
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Je crois que le graphisme l’a emporté sur le scénario, c’est peut-être la raison pour laquelle j’ai beaucoup aimé !
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