LE GARÇON QUI COURAIT PLUS VITE QUE SES RÊVES, par Elizabeth Laird (Flammarion, 2016, coll. Tribal)
Solomon, onze ans, vit en Afrique de l’est, et a comme idoles les champions de course, dont certains ont remporté des épreuves aux Jeux Olympiques. Il vit dans son petit village, entouré de ses parents, sa petite soeur et de son grand-père, un taiseux dont il ne sait pas grand-chose. Alors quand ce dernier lui propose de l’accompagner à la capitale alors que les champions olympiques rentrent justement en vainqueurs, Solomon ne sait quoi penser, mais accepte sans hésitation. Quelle découverte pour lui qui ne s’était jamais rendu à la capitale. Solomon découvre son grand-père sous un autre jour. Arrivés sur place chez un neveu aux desseins peu louables, le vieil homme fait un malaise et Solomon doit alors courir au village prévenir sa famille…Voici un court roman jeunesse que je n’aurais certainement pas lu s’il n’avait fait partie d’une sélection pour un prix jeunesse. La couverture est pourtant assez attirante avec ses tons jaune, rouge et orangé. On distingue la forme d’un bus, un profil de garçon et deux oiseaux, mais on n’en sait pas beaucoup plus. On se doute que le récit ne se passe pas en France, mais on n’a pas plus d’infos. C’est une fois dans le récit qu’on en apprend plus, que l’histoire se passe en Ethiopie, dans un village isolé puis dans la capitale. C’est agréablement raconté, et même si on ne connaît pas ce pays, on est quand même embarqué dans ce récit qui mêle une partie d’histoire sportive africaine [je connaissais un nom de coureur de fond ! ;)], l’histoire du pays (qui fut dirigé un temps par des empereurs) avec les découvertes de la ville par un jeune garçon qui croit en ses rêves. C’est bien raconté, ça se suit avec plaisir. J’ai aimé le dépaysement, les références extérieures qui permettent d’en apprendre plus sur le pays, même si j’aurais aimé quelques précisions dans un dossier en fin de roman. Bref, un agréable moment de lecture sans prétention !
A partir de 11 ans selon Ricochet et le site de l’éditeur.
On en parle sur les blogs : Les mots de la fin, Capocapesdoc, Le papillon des livres cercle René Vigo, Les lectures de Pampoune, Livres en ville, Le coin lecture d’Aniouchka…
Ce roman fait partie de la sélection 2017-2018 des Incos, niveau 5e-4e.
Je l’ai lu au moment de sa sortie et j’en garde un bon souvenir. La vie du héros est bien éloignée de celle de nos élèves et c’est intéressant de leur faire découvrir cette réalité là.
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Ah ça, oui, elle est éloignée ! Vive l’ouverture au monde (certains élèves ne sont jamais sortis de leur département !😕)
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J’avais beaucoup aimé lorsque je l’avais lu lors de la présélection du Prix des Incos
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J’espere qu’il trouve son public. En tout cas, ce prix lui permet une belle visibilité !
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Déjà repéré mais je ne me suis pas lancée pour autant !
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Un roman original que je vais essayer de promouvoir auprès des élèves !!
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