UN ÉTÉ SANS MAMAN, par Gregory Panaccione (Delcourt, 2019, coll. Shampoing)
Lucie est envoyée passer les vacances d’été chez un couple d’amis de sa mère, en Italie. Elle ne parle pas leur langue, autant dire que la communication va s’avérer difficile. Mais pourtant, la fillette va parvenir à se faire comprendre, et va explorer les environs… Elle va découvrir de drôles de choses qui se passent sur cette plage et dans la maison…
Voici un épais album de plus de 270 planches, emprunté sur le seul nom de l’auteur, Gregory Panaccione, lu dans Chronosquad ou Un océan d’amour. Ici, comme dans « un océan d’amour », on est sur un album sans texte (ou presque), et au départ, cela est assez désarçonnant. En même temps, comme la langue entre Lucie et le couple qui l’accueille n’est pas la même, on peut aussi comprendre la raison de ce choix. L’histoire se déroule bien, elle est suffisamment développée pour qu’on s’intéresse aux vacances de la fillette. L’aspect fantastique n’apparaît pas dès le départ, mais au final, des poissons qui marchent, un visage étrange qui mange du fromage, des enfants qui grandissent subitement pour revenir à leur état normal ensuite… tous ces aspects hors du commun passent finalement bien. En tout cas, si on accepte de se laisser balader par l’auteur et de retourner en enfance…
Niveau graphique, j’ai retrouvé le trait de l’auteur, avec des personnages adultes qui ressemblent vraiment beaucoup à ceux de Chronosquad, surtout au niveau des visages. Le trait est facilement reconnaissable, mais au départ, j’ai eu du mal à considérer que l’homme du couple n’était pas le voyageur dans le temps de Chronosquad, parce que son visage est vraiment identique, contrairement à son profil… Même chose pour l’espèce de fantôme de la maison qui ressemble étrangement aux grosses têtes de la série de voyages dans le temps. Pas de surprise graphique donc, et même au départ un aspect redondant qui m’a légèrement agacée. Mais au final, un graphisme intéressant, que j’ai eu plaisir à retrouver tout au long de l’album.
Je me doutais de la fin, que j’ai trouvée touchante, et j’ai apprécié le court texte qui explique ce qui s’est passé et résout l’énigme, comme Lucie l’a fait dans l’histoire. Au final, Un été sans maman est un album qui m’a bien plu, par ses aspects poétiques et fantastiques. Un joli souvenir de lecture !
Non mentionné sur l@BD, je dirais à partir de 13 ou 14 ans…
On en parle (trop peu) sur les blogs : Le petit carré jaune, Oncle Fumetti…
Quelques planches à voir sur le site de l’éditeur.
Cet album participe à , avec tous les billets des participants regroupés aujourd’hui chez Stephie de mille et une frasques !
j’avais adoré Un océan d’amour, alors je note!
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L’auteur est très bon !
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ça a l’air mignon, je note 🙂
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C’est mignon, oui, mais pas que…
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Je le note pour plus tard !
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Un livre à lire en été, ça marche aussi !
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Un album repéré et qu’il me plairait beaucoup de lire!
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A suggérer en bibli peut-être ?
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Je suis tentée aussi. « Un Océan d’amour » se trouve dans ma bibliothèque.
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L’auteur reprend des ficelles d’un océan d’amour, maus y apporte une touche supplémentaire car il fait ici le scénario.
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J’avais aussi adoré Un océan d’amour! Noté, donc!
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Tu fais bien de le noter !
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Elle me fait super envie !!
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Un bel album, oui. Panaccione est très fort pour mettre en place ce genre d’ambiance tendre et poétique.
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Oui, c’est certain, et je ne m’attendais pas à cette touche fantastique parmi cette ambiance…
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Je ne connais pas et j’ai très envie de découvrir; le dessin me plait beaucoup, l’histoire aussi!
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Si tu ne connais pas l’auteur, tu vas te régaler !
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