UN ASSASSIN À NEW-YORK, par Jinpachi Mori (scénario) et Jirô Taniguchi (dessin) (Pika éditions, 2021, coll. Pika graphic)
Un peintre faussaire d’origine japonaise vit à New-York, et commet des assassinats sous le prétexte de vengeance… Les secrets les plus enfouis de ses cibles sont déterrés d’une manière inattendue, et chaque future victime ne se doute pas de son funeste sort…
Un nouveau Taniguchi à la bibliothèque, ça ne se rate pas. Ici, il s’agit d’un manga en un tome, sorti en VO en 1995, avec un peu plus de 200 pages qui se lisent par chapitres. Le trait de Taniguchi est toujours reconnaissable entre mille, déjà dès la couverture. L’histoire est bien chapitrée, avec un assassinat par chapitre, à chaque fois sous un mode opératoire différent. Il y a un fil rouge qui se forme au fur et à mesure avec la compagne de Benkei, et sa peinture revient de manière de plus en plus marquée sur les derniers épisodes… Mais chaque épisode pouvant sans trop de problème se lire de manière indépendante, j’ai apprécié de pouvoir découper ma lecture.
Il y a un drôle d’aspect avec ce volume, c’est que chaque chapitre est titré d’une manière étonnante, et qu’il faut donc essayer de trouver le lien entre l’épisode ou le meurtre et le titre donné. En tout cas, moi je l’ai pris comme un jeu, pour tenter de deviner comment le titre apparaît dans l’épisode… Le scénariste a toujours de l’idée pour se renouveler, et nous surprendre par un mode opératoire souvent original…
L’album est de format moyen-grand, facile à tenir en main, avec uniquement des traits noirs et blancs. Il y a juste sur certaines cases que j’ai trouvé la qualité graphique un peu inférieure. Mais globalement c’est très bon et très agréable. On reconnaît les personnages et le style de Taniguchi : des portraits posés, une ambiance assez sereine (enfin jusqu’au moment de la vengeance)… Il ne manquait plus que la musique de Nino Rota par dessus, et on avait là l’ambiance complète du Parrain de Coppola… Une belle découverte !
Non mentionné sur l@BD, je dirais à partir de 15 ans.
On en parle sur les blogs : Pativore (où j’avais repéré ce titre), Le blog de l’apprenti Otaku, L’étagère imaginaire, La pomme qui rougit…
Cet album participe comme chaque mercredi à , et aujourd’hui, l’accueil est assuré par Moka qui rassemble les billets des participants au milieu de (ses) livres !
ça fait longtemps que je n’en ai pas lu, pourquoi pas!
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Je suis intriguée… Et puis, Taniguchi 😉
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Merci beaucoup pour la petite mention !
Un Taniguchi un peu mineur pour ma part, mais qui est toujours agréable à prendre.
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Je ne commencerai du coup pas par celui-là pour découvrir Taniguchi
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Contente que tu l’aies lu et apprécié, merci d’avoir linké mon billet, et tu donnes très envie de le lire 🙂
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Ca me fait très envie!
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Ah oui, repéré aussi chez Pativore, tu confirmes !
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