U4 Stéphane

U4 STÉPHANE, par Adrian Huelva, Pierre-Paul Renders, Denis Lapière (Dupuis, 2022), d’après le roman éponyme de Vincent Villeminot.

Suite des aventures d’adolescentss dans un monde post-apocalyptique. Stéphane est l’une d’entre elle, elle vit à Lyon et a peu d’amis. Son père, épidémiologiste, semble avoir survécu à la catastrophe, mais elle n’en est pas certaine car l’armée ne lui donne que peu d’informations… Plutôt que de rejoindre les points de rassemblement comme les autres, elle préfère vivre seule dans l’appartement familial malgré l’anarchie qui se développe partout…

J’ai continué ma lecture de l’adaptation en BD de U4 avec ce tome au prénom mixte mais plus souvent utilisé sous sa version masculine. L’objet-livre est toujours aussi agréable à manipuler, avec sa couverture souple et ses pages mats, mais graphiquement j’ai moins apprécié le dessin que j’ai trouvé trop dur, avec des angles marqués, et des personnages aux profils trop carrés. J’ai été déçue également que le personnage principal ne croise pas ou presque les autres. Il y a juste quand elle rencontre Alex au zoo et s’implique dans cette activité avec lui, mais au final, cela va mal se terminer… L’histoire a été (pour moi) moins intéressante, car on n’a pas le côté voyage à Paris avant un certain nombre de pages, et les personnages sont plus violents que dans les deux tomes lus précédemment (Jules et Koridwen). De plus, il y a des éléments assez irréalistes qui m’ont frappée, par exemple lorsque Stéphane fait l’amputation de la patte d’un chien ou soigne Yannis particulièrement blessé, gérant les antibiotiques, anesthésiques et autres produits d’une main de maître… je n’ai pas trouve cela très crédible.

Le dessin est tout en hauteur, avec pas mal de cases plus hautes que larges. Le récit est toujours divisé en chapitres, et cela fait des pauses bienvenues dans une lecture pas toujours reposante de par son sujet d’épidémie, de personnages masqués intégralement, de répression, de fuites, et d’humanité pas toujours bienveillante… Autant dire que ce n’est pas une lecture de tout repos, et vous l’aurez compris, pas ma préférée dans cette série…

A partir de 13 ans selon l@BD.

Premières planches à voir sur Izneo.

On en parle sur les blogs : Madame point virgule, Mes échappées livresques, Sophielit.ca, Un bouquin sinon rien…

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