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Seuls sont les indomptés

SEULS SONT LES INDOMPTÉS, par Max de Radiguès (scénario) et Hugo Piette (dessin) (Sarbacane, 2019) d’après l’oeuvre d’Edward Abbey.

indomptésJack vit au Nouveau-Mexique au milieu des années 1950. Son meilleur ami est en prison et il promet à l’épouse et au fils de ce dernier de l’aider à s’évader. Mais cela ne va pas être simple :  après s’eêtrefait capturé, il est incarcéré avec son ami, qui ne veut pas s’évader… Lui y parvient et la chasse à l’homme s’engage, avec des moyens démesurés…

Voici un album emprunté sur le seul nom de Max de Radiguès (dont j’ai déjà lu et présenté ici plusieurs albums : 520 kms, Un été en apnée, Frangins, Orignal, Stig & Tilde…). Sur cet album-ci, je n’avais pas vu qu’il était seulement scénariste, donc je n’ai pas eu le plaisir de retrouver son trait. En effet, ici, c’est Hugo Piette qui est aux manettes des dessins, et le trait est quelque peu différent : le dessin reste assez simple, avec parfois des décors réduits au strict minimum : un objet, une couleur de fond, mais je n’ai pas trouvé ce petit quelque chose qui fait que cela matche… Le gaufrier est assez classique, alternant le plus souvent entre 9 cases (3 par 3), et 5 ou 6 cases. Mon compagnon a bien aimé cette histoire, mais moi j’ai moyennement apprécié, car je ne me suis pas attachée aux personnages, Jack le premier, et graphiquement cela ne m’a pas vraiment plu.

Par contre, les couleurs sont celles que l’on attend du climat de cet état du sud des Etats-Unis : avec de la luminosité, de la chaleur, on a beaucoup de jaune, des couleurs claires. On est dans les clichés des flics américains, shérif aux pensées anticommunistes, mais qui pourtant semble dominé par son épouse qui lui rappelle par téléphone ses obligations familiales… (cela donne des scènes assez drôles, avec un comique de répétition)

Bref, une histoire qui se déroule comme un western du 20ème siècle, entre un homme proche de la nature et des forces de l’ordre qui utilisent tous les moyens en leur possession pour l’arrêter… Je pensais vraiment plus apprécier cet album, malheureusement ce ne fut pas vraiment le cas…

A partir de 13 ans selon l@BD.

Quelques planches à voir sur le site de l’éditeur.

On en parle sur les blogs : Les lectures de Stemilou, Bib-bazar

Cet album participe au rendez-vous hebdomadaire de 328248348_1950821888586151_7746890356642128904_n , et aujourd’hui, c’est  Noukette qui accueille les participants !

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