BD polar

Sherman, tome 1 : La promesse. New-York

SHERMAN, tome 1 : LA PROMESSE. NEW-YORK, par Stephen Desberg et Griffo (Le Lombard, 2011, coll. Troisième vague)

Dans les années 1950, aux Etats-Unis, le presque-candidat démocrate à la présidence Robert Sherman, fils du banquier réputé Jay Sherman, est assassiné après un meeting politique. Le père reçoit ensuite un coup de téléphone, comme quoi ce n’est que le début de la fin pour lui : après son fils, on lui prendra sa fortune et sa fille… Une de ses résidences secondaires est détruite par de violentes explosions, son appartement à Manhattan également… Sherman est protégé par le FBI qui lui alloue un agent, Eva Cruz. L’homme va lui raconter son histoire personnelle, pour pouvoir comprendre qui lui en veut à ce point. Jay Sherman est un symbole du rêve américain, il est parti de rien : son père était un clochard, mort dans ses bras pour quelques dollars. Il a gravi les échelons grâce à sa bonne tête, son intelligence et son culot…

Voici le premier tome d’une série terminée de 6 volumes. J’ai dévoré cet album, car l’action est y très présente. Cela commence fort, avec l’assassinat du candidat démocrate, alors qu’il vient de rendre hommage à son père dans son discours. Ensuite, on suit le père, dont on sent bien qu’il n’a pas toujours été blanc comme neige pour gravir les échelons et devenir l’homme d’affaires respecté. J’ai beaucoup aimé le scénario, très bien construit, qui donne quelques éléments de réponses sur la raison du meurtre du fils tout en posant de nouvelles questions. Bref, il n’y a pas de temps mort dans ce volume, de nombreux personnages sont présentés, qui ont tous des liens plus ou moins proches avec le héros Jay Sherman. J’ai aimé les changements de couleurs pour signifier s’il s’agit d’un souvenir raconté par Jay (dans les tons marron, jaune et ocre), cela donne un certain cachet au dessin, et évite de nous perdre dans le récit (car sinon, il n’y a aucun autre moyen pour distinguer le passé du présent). Je n’ai pas été spécialement fan du dessin, parfois assez imprécis, par exemple lors des représentations des groupes de personnes, seules celles aux deux ou trois premiers rangs ont un visage dessiné. Par contre, le trait correspond bien à ce genre d’histoire à suspense. J’ai très envie d’en savoir plus sur ce Jay Sherman, je ne peux donc que lire la suite…

A partir de 13 ans selon l@BD.

On en parle sur les blogs : Le monde de Miss G., Le grenier de Choco, Bulles et onomatopées

Le début de l’album est à lire sur Izneo.

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