BD fantastique, BD jeunesse

Qu’ils y restent

QU’ILS Y RESTENT, par Régis Lejonc, Pascal Mériaux (scénario) et Riff Reb’s (dessin) (Editions de la Gouttière, 2016)

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Recueil de quatre contes sur la thématique du monstre, aux quatre points cardinaux du globe : le loup dans le nord, l’ogre à l’ouest, le vampire à l’est, le sorcier au sud… Tous ont comme point commun d’avoir dévoré tous ceux qui étaient dans leur contrée, chaperon rouge, mère-grand, moutons et autres villageois… Leur estomac criant famine, ils doivent tous quitter leur terre natale pour trouver de quoi les contenter ailleurs… Mais lorsque ces quatre monstres se rencontrent, que peut-il bien se passer ?

J’avais beaucoup aimé A bord de l’étoile Matutine et Le loup des mers, réalisés par Riff Reb’s. J’ai donc choisi cet album pour cet auteur dont j’avais apprécié le trait. Je ne savais même pas le pitch de l’histoire. Là, c’est un peu différent, même si le trait est toujours reconnaissable. On est clairement sur de l’album jeunesse, de grand format, avec en plus des cases entourées de motifs répétitifs, hommage à Ivan Bilibine, un conteur russe comme indiqué en préface de l’album. L’histoire se lit vite, un peu trop presque, au point qu’il faut se freiner pour prendre le temps de regarder chaque case, de parcourir chaque décor, de saisir les subtilités de ce texte en rimes… Le récit est agréable, dans la mesure où chaque histoire est à mettre en parallèle des autres, et la fin est à la fois inattendue et pas surprenante non plus au vu la structure de l’album. Les couleurs sont très réfléchies, souvent bien sombres pour coller à l’ambiance noire, mais jamais glauque. Cela donne un album intéressant avec plusieurs niveaux de lecture, ce qui contentera à la fois les petits et grands lecteurs…

Non mentionné sur l@BD, je dirais à partir de 10 ans.

On en parle sur les blogs : Au milieu des livres, D’une berge à l’autre, Maman on bouge, Bar à BD, Oncle Fumetti

Premières planches à lire sur Digibidi.

Cet album participe à la-bd-de-la-semaine-150x150, cette semaine chez Noukette.

21 réflexions au sujet de “Qu’ils y restent”

  1. Ça marche aussi sur des lecteurs plus jeunes. Je dirais à partir de 7 ans, le parents aidera à la compréhension du texte pendant que l’enfant se régale avec les illustration 🙂

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    1. J’ai mis 10 ans car on peut raccrocher cet album au nouveau programme de français de 6e avec la thématique des monstres. On peut bien sûr l’aborder plus tôt, mais avec accompagnement…

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    1. Je l’ai acheté dernièrement pour le CDI pour la thématique sur les monstres. Je ne sais pas comment les élèves vont réagir, mais déjà ça a plu à une prof de français, c’est déjà ça ! 😉

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  2. Un titre que j’ai beaucoup aimé. (Dans le même esprit mais dans un style graphique totalement différent, si ce n’est pas déjà fait, je te conseille Kodhja de Lejonc et Scotto.)

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      1. C’est possible. Pour Kodhja j’espère que tu y seras sensible. C’est moins sombre, le dessin est très spécial mais l’histoire et le cheminement du héros sont superbes.

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