CHRONIQUES DE JEUNESSE, par Guy Delisle (Delcourt, 2021, coll. Shampoing)
L’auteur nous raconte ses souvenirs de jeune adulte, quand à partir de 16 ans, il a commencé à travailler les étés dans l’entreprise dans laquelle son père était ingénieur. Il travaillait dans une usine de pâte et papier à Québec, près de la rivière Saint-Charles, et nous raconte les journées de travail, les collègues, les anecdotes les plus marquantes…
Un nouveau Guy Delisle, c’et toujours sympa. On retrouve le trait habituel de l’auteur québécois, dans un album bien plus court que les autres chroniques précédentes. Encore usage du noir, blanc et gris, avec cette fois des touches d’orange, pour le tee-shirt du narrateur, mais aussi la fumée de l’usine.
Ici, j’ai trouvé que cela manquait de liant, car parfois on passe d’un épisode à l’autre sans vraiment de transition, ou de titre… Cela se lit, bien sûr, mais ce n’est pas entraînant comme pouvaient l’être ses albums précédents. L’auteur apparaît fier d’avoir travaillé ici, il explique l’historique de l’entreprise fondée en 1927, les différents services dans lesquels il a officié, les moments insolites (comment dormir pendant le boulot, des réactions un peu incongrues de collègues…), mais j’ai eu du mal à me sentir incluse ou concernée par l’histoire. Certes, c’est intéressant pour découvrir le monde de l’entreprise de l’intérieur, mais rien de particulièrement neuf si ce n’est que ce monde était particulièrement masculin (et misogyne aussi).
Le sujet de l’entreprise n’est pas très commun en BD et ici l’auteur raconte sans chercher à dénoncer, il explique juste ce qu’il a vécu, comment cela ne l’a pas rapproché de son père et son parcours avant de travailler dans l’animation puis de devenir auteur de bande dessinée. Le sujet du père est abordé d’une manière délicate (on sent que les relations ne sont pas au beau fixe…), mais c’est plutôt secondaire, même si cela reste touchant et donne un peu d’humanité à cet album.
Bref, c’était une lecture pas désagréable, loin quand même du coup de cœur, même si c’est une histoire vraie intéressante puisque l’usine existe encore…
A partir de 15 ans selon l@BD.
Premières planches sur le site de l’éditeur.
On en parle sur les blogs : D’une berge à l’autre, Blog brother, Doucettement, Mon coin lecture…
Cet album participe aujourd’hui à , chez Noukette qui regroupe les billets des autres amateurs de BD, avec plein de belles découvertes au programme !
Je ne suis pas fan de Guy Delisle même si je compte tout de même lire un jour Chroniques de Jérusalem, qui me semble sortir du lot.
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Un beau souvenir pour moi que ce « Chroniques de Jérusalem »…
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pas sûre d’accrocher non plus!
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A tester si tu peux…
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Il semblerait que ça ne soit pas son meilleur album, mais le sujet me tente beaucoup quand même
Sur le sujet du travail en bd, je te conseille celle-ci, entre fiction et documentaire, excellente et difficile: https://www.futuropolis.fr/9782754824682/le-travail-m-a-tue.html
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Merci pour la référence ! 🙂
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Je n’aime pas tout de cet auteur mais le thème de l’usine peut être intéressant. On verra ;).
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A tester en effet si le thème peut sembler te plaire…
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Après avoir lu ton avis, je suis allée lire celui de Jérôme et vous êtes sur la même longueur d’onde… Donc je vais passer mon tour !
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Sans regret alors !
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Je suis fan de Guy Delisle 🙂
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Ah dans ce cas, cet album ne pourra que te plaire ! 🙂
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J’aime beaucoup Delisle mais cet album a l’air plus anecdotique en effet…
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Un angle de vue intéressant, mais pas forcément un album incontournable, en effet…
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